Vague de chaleur : la phase d’alerte activée

La Belgique subit des températures très chaudes depuis quelques jours et l’IRM annonce encore  des températures très élevées pour les 6 à 7 jours prochains. Des concentrations moyennes d’ozone supérieures à 180 µg/m³ sont  également attendues. Etant donné que la combinaison ozone et forte chaleur peut avoir des répercussions sur la santé, particulièrement pour les personnes fragilisées, et que nous vivons une période particulière, du fait de l’épidémie de Covid-19, les autorités ont activé la phase d’alerte du plan Vague de chaleur et Pics d’ozone. Cela signifie que les mesures déjà prises par les différentes Régions du pays seront renforcées.

Vu les valeurs exceptionnelles de concentrations moyennes d’ozone et de températures, le Risk Management Group, qui regroupe des experts issus des autorités fédérale et fédérées, a décidé d’activer la phase d’alerte du plan Vague de chaleur et Pics d’ozone. C’est la première fois que cette phase est activée. Depuis dimanche dernier, nous étions en phase d’avertissement.

Concrètement, les mesures prises restent d’application, mais des mesures complémentaires doivent être implémentées, avec une attention particulière pour les personnes âgées, les malades chroniques, les jeunes enfants, les personnes isolées socialement et les personnes qui doivent accomplir des efforts intenses en période de forte chaleur.

Un accès à l’eau potable doit être garanti, particulièrement dans les grandes villes. De ce fait, les fontaines d’eau potable qui avaient été fermées à cause du Covid-19 peuvent être rouvertes, mais les mesures d’hygiène de base doivent être respectées. Les autorités encouragent les bars et les restaurants à  proposer des pichets d’eau potable à leurs clients. En cas de bouchons sur les réseaux routiers ou de problème dans les transports en commun, des distributions d’eau potable doivent être organisées.

Concernant les lieux qui engendrent des files d’attente à l’extérieur (magasins, transports publics, etc), des mesures doivent être prises pour éviter que les personnes attendent en plein soleil (comme prévoir une zone d’ombre).

Dans les maisons de repos et de soins, les personnes qui sont isolées à cause du Covid-19 doivent disposer des chambres les plus fraiches de l’établissement. Les visites aux résidents ne peuvent être effectuées à l’extérieur durant la phase d’alerte, mais des solutions alternatives peuvent être organisées (ex : cafeteria de l’établissement).

Les établissement de soins (maisons de repos, hôpitaux…) devront prévoir du personnel en suffisance pour veiller à ce que les résidents s’hydratent suffisamment.

Le plan Vague de chaleur et pics d’ozone recommande de garder les portes et fenêtres fermées, ce qui entre en contradiction avec les recommandations pour lutter contre le Covid-19. Il est donc ici recommandé d’ouvrir les portes et fenêtres le soir et le matin, aux heures les moins chaudes de la journée et lorsque les pièces sont vides. Les ventilateurs et l’air conditionné sont à éviter, mais leur utilisation sera évaluée au cas par cas. S’ils sont nécessaires, il faut alors respecter la distanciation sociale (remarque : le Conseil Supérieur de la Santé a émis un avis à ce sujet).

Les camps de jeunesse doivent à nouveau être informés sur l’importance de boire suffisamment d’eau. Leurs installations (camps sous tentes) doivent être placées à l’ombre autant que possible. Si nécessaire, les camps seront fournis en bidons d’eau potable.

Les activités sportives intenses (vélo, course à pieds) doivent être évitées ou effectuées durant les heures les moins chaudes.

Les personnes sans abri doivent avoir un accès aisé à des installations sanitaires, des centres d’accueil et des endroits frais, dans le respect des mesures d’hygiène et de distance sociale.

Si des problèmes importants impactent la vie des résidents d’une collectivité ou des habitants d’un endroit donné, les plans d’urgence communaux seront activés  et les services d’urgence (protection civile, pompiers…) pourront être mobilisés.

Ces mesures seront implémentées par les autorités compétentes. Les mesures de base restent toujours les mêmes : buvez plus d’eau que d’habitude et sans attendre d’avoir soif, prévoyez des réserves d’eau suffisamment importantes lorsque vous êtes à l’extérieur restez le plus possible à l’intérieur, évitez de travailler pendant les périodes les plus chaudes, etc.

En cette période particulière d’épidémie de Covid-19, les autorités rappellent que le port du masque reste obligatoire dans les lieux publics fermés ou les lieux à forte concentration. Le masque ne peut pas être mouillé et doit donc être changé plus souvent.

Plus d’infos sur les mesures à suivre en cas de vague de chaleur : 

http://sante.wallonie.be/?q=plan-wallon-forte-chaleur-pics-ozone

https://environnement.brussels/thematiques/air-climat/plan-forte-chaleur-et-pics-dozone

www.warmedagen.be

La SWDE invite à la vigilance dans les consommations d’eau pour les prochains jours.

A partir de ce jeudi 6 août, nous allons vivre un épisode de canicule durant une semaine.

Ces fortes températures s’ajouteront à une situation de sécheresse qui commence à s’étendre un peu plus sur le territoire régional, dont une des conséquences est le tarissement des équipements individuels de récolte d’eau de pluie.

Pour rappel, entre l’Ascension et la Pentecôte, ces conditions météorologiques, combinées aux règles de confinement prises dans le cadre la lutte contre la propagation du COVID – 19, avaient entraîné de fortes consommations que les capacités de production et de transport des infrastructures de la SWDE ont parfois eu du mal à suivre.  Même si nous ne sommes plus dans la même situation de confinement obligatoire, nous pouvons estimer que les consommations résidentielles seront plus élevées cet été 2020 que lors d’un été normal.

En conséquence il est indispensable d’être attentif au niveau des consommations d’eau durant les prochains jours.

Depuis le mois de mai, le dispositif interne de la SWDE en matière de gestion des effets de la sécheresse est activé et nous avons mis en place de nombreuses actions pour garantir l’alimentation en eau.

La SWDE collabore également pleinement avec la Cellule de crise de la Région wallonne pour évaluer régulièrement l’état de la situation et les mesures à prendre.

Celle-ci a appelé, ce mercredi 5 août à un usage responsable de l’eau du robinet. Dans la foulée, la SWDE souhaite solliciter la collaboration des Communes en évitant que leurs services exécutent certaines tâches qui pourraient mettre à mal la continuité de la fourniture d’eau comme par exemple : l’arrosage des terrains de sports et espaces publics, le remplissage des piscines, les prises d’eau sur les bornes incendie (à l’exception évidemment des interventions de secours, etc…).

Les communes de Houyet et Dinant limitent le nombre de kayaks sur la Lesse

Source : MaTélé

Les bourgmestres de Dinant et de Houyet, Axel Tixhon et Hélène Lebrun, ont pris un arrêté de police conjoint qui réduit à 60 par demi-heure le nombre d’embarcations pouvant être mises à l’eau sur la Lesse.

Les bourgmestres de Dinant et de Houyet, Axel Tixhon et Hélène Lebrun, ont pris un arrêté de police conjoint. Celui-ci réduit à 60 par tranche de 30 minutes le nombre de kayaks pouvant être miss à l’eau sur la Lesse. L’objectif étant, alors que la Belgique fait face à un rebond de l’épidémie de covid-19, de réguler les flux de personnes et empêcher les rassemblements. L’arrêté entrera en vigueur le 1er août et sera valable jusqu’au 31 août 2020.

L’arrêté pris a force de loi. Outre sa valeur légale, il précise le protocole établi en début de déconfinement par la société « Dinant Evasion ». Celui-ci prévoyait de mettre à l’eau un maximum de 120 embarcations par heure. Les comptages et constats réalisés ces derniers jours ont démontré que la mesure n’était plus respectée et les rassemblements de personnes réels. 

Il est néanmoins à noter que pour l’instant, la descente de la Lesse est fermée, faute d’eau. 


Avis de réunion de la commission de constat de dégâts aux cultures : 1er constat

En raison de la sécheresse constatée ces derniers mois, la Commission de constat de dégâts aux cultures se réunira le jeudi 03 septembre 2020 à 13h30 à la salle du Conseil Communal sise rue Saint-Roch n°15 à 5560 HOUYET.

Chaque agriculteur cultivant sur la commune de Houyet peut introduire une déclaration de dégâts aux cultures à l’aide du formulaire téléchargeable à l’adresse reprise ci-dessous.  Ce formulaire peut également être obtenu au secrétariat communal durant les heures d’ouverture ainsi que par téléphone ou par voie électronique au service communal du Patrimoine (082/67.69.68 –  patrimoine.environnement@houyet.be ).

Nous vous invitons à regrouper vos parcelles sur base de la nature de la culture (prairies temporaires, prairies permanentes, maïs, céréales de printemps, …).

En raison de la pandémie de COVID-19, cette commission se tiendra à huis-clos.  

Les formulaires doivent donc impérativement nous être retournés par courrier ou courriel, ou déposés au secrétariat communal, rue Saint-Roch 15 à 5560 HOUYET, pour le mardi 1er septembre 2020 au plus tard.

La recevabilité des formulaires rendus hors délais ne pourra être garantie par la Commune.

Des explications complémentaires et une aide au remplissage sont téléchargeables via le lien : https://agriculture.wallonie.be/documents-et-formulaires-obligatoires.

La Bourgmestre

Hélène LEBRUN

Arrêté de la Bourgmestre portant des mesures complémentaires sur le port du masque

Afin de prendre toutes les mesures pour protéger la santé de tous, en particulier des personnes à risque et tenter d’endiguer la propagation du Coronavirus et vu l’urgence, Madame la Bourgmestre a pris un arrêté afin d’imposer le port du masque couvrant la bouche et le nez pour les personnes de plus de douze ans dans les endroits suivants :

  • Lors de tous les évènements ou toutes les manifestations de quelque nature que ce soit excepté lorsque les participants sont assis dans les conditions arrêtées par le protocole Horeca ;
  • Sur tous les sites touristiques de la commune ;
  • Dans tous les endroits pouvant accueillir des files (commerces, espaces publics, etc.) ou des rassemblements.

BÂTIMENTS COMMUNAUX :

  • Administration Communale
  • Office du Tourisme
  • Espace Citoyen
  • Centre Public d’Aide Sociale

HOUYET :

  • RN 929 (du Rue Saint-Roch 1jusqu’au « Maupas »)
  • Rue de la Station
  • Rue du Camping
  • Zone de baignade de l’Hileau
  • Plaine d’embarcation des kayaks

CELLES :

  • Rue Saint-Hadelin
  • Rue Cachette
  • Route de Neufchâteau (aux abords des commerces, de la pompe à essence et des établissements HORECA)
  • Le Monument du Tank
  • Sur la Place du village
  • Vêves : parking et abords du Château
  • Zone de l’Ermitage Saint-Hadelin

GENDRON-GARE :

  • Sur le parking de « L’Auberge de la Lesse »
  • De la Gare à l’aire d’embarcation des kayaks (plaine du bord de Lesse comprise)

AUX ABORDS DES CLUBS ET INFRASTRUCTURES SPORTIVES/RECREATIVES :

  • Clubs de Football de Ciergnon, Houyet et Mesnil-Saint-Blaise ;
  • Club de Tennis de Houyet
  • Club de Pétanque de Houyet
  • Club de Balle-Pelote de Mesnil-Saint-Blaise
  • Les plaines de jeux et aires multisports de Houyet, Custinne, Hour et Mesnil-Saint-Blaise

Consultez l’arrêté ici

Voyager en Europe – Formulaire + surveillez le code couleur de votre destination

Toute personne revenant en Belgique doit remplir le Public Health Passenger Locator Form dans les 48 heures précédant son retour. Toutes les informations concernant ce formulaire se trouvent ici.

De nouvelles dispositions ont été prises pour les voyages touristiques ou non-essentiels à l’étranger dans les pays accessibles aux voyageurs belges. Ces dispositions vous permettent de prendre connaissance des mesures applicables à votre voyage. Il s’agit des Etats Membres de l’Union Européenne, de l’Espace Schengen et du Royaume-Uni (31 pays). Il est formellement interdit d’effectuer du tourisme au départ de la Belgique dans les pays ne figurant pas dans cette liste.

Sur le territoire de ces 31 pays sont ensuite déterminées des zones rouges, oranges et vertes. Ces zones sont publiées sur le site des Affaires Etrangères et régulièrement actualisées.

  1. Les zones rouges sont les communes, arrondissements, villes, régions ou pays qui ont été placés en isolation par le pays lui-même ou qui sont considérées comme à très haut risque de contamination au virus pour les touristes belges.

L’interdiction des voyages non essentiels en dehors de l’Union européenne, de l’espace Schengen et du Royaume-Uni reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Actuellement, ces pays sont considérés comme des zones rouges.

La Belgique interdit formellement les voyages touristiques ou non-essentiels dans ces zones. Les voyageurs qui malgré cette interdiction reviendraient de ces zones seront pris en charge comme des « contacts à haut risque » et donc soumis à l’obligation de passer un dépistage et d’effectuer une quarantaine.

  1. Les zones oranges sont les communes, arrondissements, villes, régions ou pays qui sont considérées comme à haut risque de contamination au virus pour les touristes belges.

Il n’y a pas d’interdiction de voyage dans ces zones. Contrôlez avant votre départ l’avis de voyage pour ces destinations : il est possible que les autorités locales établissent des limitations pour les touristes belges. Il peut s’agir d’une obligation d’inscription, de la présentation d’un test Covid-19 récent et négatif ou même d’une quarantaine à effectuer sur place.

Il est demandé aux voyageurs qui reviendraient de ces zones de passer un dépistage et d’effectuer une quarantaine.

  1. Les zones vertes sont les villes, communes, arrondissements, régions ou pays qui sont considérées comme à bas ou très bas risque sanitaire. Il n’existe pas de restrictions de voyage dans ces zones. Il reste cependant important de prendre connaissance de l’avis de voyage relatif à votre destination. Pendant votre séjour, suivez les recommandations des autorités locales relatives aux mesures d’hygiène, de distance et de port du masque.

Vous trouverez tous les avis de voyages, régulièrement mis à jour, sur le site des Affaires Etrangères.

Que dois-je faire si je reviens de mes vacances dans un pays européen?

Si vous revenez d’un lieu placé en zone verte, vous ne devez pas prendre de précautions spécifiques. Il n’y a pas de résurgence importante de l’épidémie dans ces lieux et le risque de contamination y est bas ou très bas. Vous devez avoir respecté les recommandations de l’autorité locale en matière d’hygiène, de distanciation et de port du masque pendant votre séjour.

Si vous revenez d’un lieu placé en zone orange, il vous est demandé de contacter votre médecin généraliste pour passer un dépistage et d’effectuer une quarantaine.

Si vous revenez d’un lieu placé en zone rouge:

  • Respectez la quarantaine dès votre retour en Belgique.
  • Contactez votre médecin généraliste et mentionnez votre historique de voyage de manière à ce qu’un test puisse être effectué.

Pour les voyageurs qui reviennent d’une zone rouge, il s’agit d’une obligation légale.

Plus d’information sur le dépistage et la quarantaine sur les sites Internet des autorités compétentes :

Comment se passe mon dépistage à mon retour?

Votre médecin généraliste organisera votre test et celui de vos compagnons de voyages. En attendant votre rendez-vous avec le médecin, restez à la maison.

Si votre test est négatif pour le Covid-19, vous restez en quarantaine. Au plus tôt cinq jours après le premier test et neuf jours après votre retour, vous passez un second test. S’il est également négatif, vous ne devez plus rester en quarantaine. S’il est positif, suivez les instructions de votre médecin généraliste et restez en quarantaine.

Si votre premier test est positif pour le Covid-19, restez en quarantaine minimum 7 jours et suivez les instructions de votre médecin généraliste qui poursuivra le suivi de votre état de santé. Les collaborateurs en charge du suivi des contacts vous contacteront pour faire le suivi des personnes avec lesquelles vous avez eu un contact rapproché.

Pendant la quarantaine, dois-je prendre des jours de congé supplémentaires ?

Votre médecin généraliste vous fournira une « attestation de quarantaine », vous permettant d’indiquer à votre employeur que vous devez rester à la maison. Le télétravail est autorisé mais vous ne pouvez pas vous rendre sur votre lieu de travail.

Si vous ne pouvez pas faire de télétravail, vous pouvez faire appel au chômage temporaire pour raison de force majeure. Les indépendants qui ne peuvent pas travailler à cause de leur mise en quarantaine peuvent faire appel au droit passerelle.

Quelles sont les règles que je dois respecter pendant ma période de quarantaine ?

  • Evitez d’utiliser les transports en commun lors de votre retour en Belgique.
  • La période de quarantaine débute dès votre arrivée en Belgique.
  • La quarantaine signifie que vous devez rester à la maison (terrasse et jardin compris), à une adresse unique. Cela peut être votre adresse privée ou chez des membres de la famille ou des amis. Si votre test est positif, vos cohabitants du moment seront tous considérés comme contacts à haut risque.
  • Pendant votre quarantaine, évitez les contacts avec les autres personnes, y compris les personnes de la même maison. Gardez toujours une distance d’1,5 mètre.
  • Les serviettes, le linge de lit, la vaisselle ne peuvent pas être partagés avec les autres membres de la maison et si c’est possible, la personne en quarantaine doit utiliser une toilette et une salle de bain séparées.
  • Ces règles d’hygiène et de distance ne sont pas d’application entre compagnons de voyage.
  • N’effectuez pas votre quarantaine avec des personnes à risque (par exemple : personnes de plus de 65 ans, personnes avec une condition médicale sous-jacente telle que des problèmes cardiaques, pulmonaires ou rénaux ou personnes dont l’immunité est affaiblie).
  • Les visites des autres personnes ne sont pas autorisées.
  • Travailler ou aller à l’école n’est pas autorisé. Le télétravail l’est.
  • Restez à la maison pendant votre quarantaine. Vous pouvez seulement quitter votre habitation pour ces déplacements essentiels et en portant un masque :
    • Visite à votre médecin pour des soins médicaux urgents
    • Achats indispensables (nourriture, médicaments) mais seulement si personne d’autre ne peut le faire à votre place
    • Règlement de questions juridiques ou financières
    • Pour les personnes qui effectuent un travail essentiel ou qui ont une raison impérieuse reconnue : un déplacement pour l’activité essentielle et de courte durée qui y est associée.
  • Pendant votre quarantaine, vous devez rester joignable pour les collaborateurs chargés du suivi des contacts et leur apporter votre collaboration en listant vos contacts rapprochés.

Des mesures supplémentaires pour renforcer la double stratégie de lutte contre le rebond du Coronavirus – CNS 27/07/2020

Le Conseil national de sécurité élargi aux Ministres-présidents s’est réuni suite à l’évolution de la situation épidémiologique qui est, comme toujours, suivie en continu. Sur base des nouvelles informations sanitaires, un nouveau rapport a été demandé ce weekend au Celeval. Sur base de ce rapport, il a été décidé de renforcer la stratégie à deux volets – national et local – mise en place la semaine dernière pour faire face à la résurgence du virus.

Communiqué de la Première Ministre, Sophie Wilmès

Approche nationale

A ce titre, à partir du mercredi 29 juillet et pendant au moins quatre semaines (jusque fin août), il a été décidé que :

  • Jusqu’à présent, la bulle sociale de chaque individu se limitait à 15 personnes par semaine. A partir de mercredi, elle passera à 5 personnes, toujours les mêmes, pour les quatre prochaines semaines – et ce, pour un foyer tout entier et non plus par personne. Les enfants de moins de 12 ans ne comptent pas dans ces 5 personnes. Ces 5 personnes sont des gens en plus du foyer avec qui des contacts rapprochés ont lieu, c’est-à-dire des contacts pendant lesquels les distances de sécurité ne sont pas toujours assurées.
  • Les rassemblements non-encadrés comme les réunions de famille ou entre amis seront limitées à un maximum de 10 personnes (enfant de moins de 12 ans non-compris). Cette limite s’applique également aux réceptions et aux banquets.
  • Pour les événements encadrés et régis par des protocoles, les bourgmestres ont la charge de réévaluer de façon scrupuleuse les activités qu’ils organisent ou qu’ils ont déjà autorisés sur leur territoire, eu égard à l’évolution épidémiologique. De toute manière, les événements attirant un large public seront strictement limités à un maximum 100 personnes en intérieur et 200 personnes en extérieur avec le port du masque obligatoire. Ce nombre maximal ne peut être atteint qu’à la condition du respect strict des règles de sécurité et des protocoles.
  • Le télétravail est fortement recommandé quand c’est possible afin d’éviter trop de contact entre collègues.
  • Les règles précédemment en vigueur dans les magasins, à savoir le fait de faire ses courses seul (ou accompagné d’un mineur vivant sous le même toit ou une personne ayant besoin d’une assistance) pour une durée de 30 minutes (sauf en cas de rendez-vous) sont rétablies.
  • Afin d’éviter certaines affluences dans des endroits très fréquentés du pays, la mesure qui visait à accorder des trajets en train gratuits aux citoyens sera reportée en septembre.
  • Le tracing sera accentué dans certaines situations spécifiques où le risque d’épidémie est plus élevé car les individus sont « activement présents », c’est-à-dire en mouvement. Dans ces endroits, des informations de contact seront également demandées, comme dans les centres de bien-être et les cours de sport. Une liste complète des lieux concernés sera publiée dans le décret ministériel. A cet égard, ils seront soumis aux mêmes obligations que le secteur de l’Horeca.

Approche locale

Le Conseil national de Sécurité insiste pour que les autorités locales prennent des mesures fermes dans leur commune si la situation épidémiologique se détériore. Ils reçoivent les données épidémiologiques des autorités régionales et disposent de toute la possibilité d’intervenir si la situation l’exige.

Source : BE-Alert

Recyparcs – Port du masque à nouveau obligatoire depuis ce 25 juillet

En suivi du Conseil National de Sécurité du 23 juillet dernier et des dispositions qui y ont été prises, nous avons pris la décision de rendre à nouveau obligatoire le port du masque, partout dans les recyparcs et pour toute la durée de la visite, à partir de ce samedi 25 juillet.

Si une certaine tolérance avait été permise ces dernières semaines sur les recyparcs, une fois que les visiteurs avaient dépassé le contrôle d’entrée, la décision du CNS de « rendre obligatoire et généralisé le port du masque dans les espaces publics et les endroits à forte fréquentation » amène BEP Environnement à renforcer son dispositif pour veiller à la sécurité et à la santé, tant des travailleurs que des usagers des recyparcs.

Cette obligation du port du masque, à l’accueil et à l’intérieur des recyparcs, s’adresse à la fois aux préposés et aux usagers.

Il est également important de rappeler que, dans la lutte contre la propagation du virus, nous avons tous notre rôle à jouer, individuellement et collectivement, et qu’il est indispensable de se conformer aux règles, de manière à se protéger soi mais aussi son entourage et en particulier les personnes les plus fragiles. 

maison communale

Réunion du Conseil communal – 29/07/2020

La prochaine séance du conseil communal aura lieu le mercredi 18 octobre 2023 à 20h.

NOUVEAU ! Retrouvez les projets de décision de chaque séance sur deliberations.be

ORDRE DU JOUR :
En séance publique :

1. Approbation du procès-verbal du 24.06.2020

2. Information : approbation de règlements par l’autorité de tutelle

3. Information : zone de secours DINAPHI – fixation définitive de la dotation communale 2020 – approbation

 4. Office du Tourisme de Houyet : rapport d’activités et compte 2019

5. Fabrique d’église de Finnevaux : compte 2019

6. CPAS : compte 2019 – approbation

7. CPAS : modification ordinaire n°1 et extraordinaire n°1 – Exercice 2020 – approbation

8. Coût-vérité des déchets issus de l’activité usuelle des ménages : compte 2019

9. Entretien de voiries communales : marché de service auteur de projet et de coordination en matière de sécurité et de santé – approbation des conditions et mode de passation

10. Acquisition d’un tracteur tondeuse pour le service des travaux – Approbation des conditions et du mode de passation

11. Acquisition de deux tondeuses et de deux débroussailleuses pour le service travaux – Approbation des conditions et mode de passation

12. Octroi d’un droit de superficie sur un terrain communal à Mesnil- St-Blaise – Approbation du projet d’acte

13. PCDR: avenant à la convention-faisabilité 2018 pour le Moulin- Ferme de Wanlin – Approbation

A huis-clos :

  1. Personnel enseignant : interruption de la carrière professionnelle à concurrence d’un cinquième-temps – année scolaire 2020-2021 – institutrice primaire
  2. Personnel enseignant : interruption de la carrière professionnelle à concurrence d’un cinquième-temps – année scolaire 2020-2021 – maître d’éducation physique.
  3. Personnel enseignant : demande de congé parental Corona suivi d’une interruption de carrière pour congé parental d’un mi-temps – année scolaire 2020-2021 – institutrice primaire
  4. Enseignement: désignation d’un membre du personnel enseignant en cas d’absence de moins de 15 semaines de la direction

La chenille processionnaire du Chêne

1. Généralités

La processionnaire du chêne est une chenille largement répandue en Europe et, d’après sa distribution actuelle, le climat wallon lui conviendrait parfaitement. La Wallonie était toutefois relativement épargnée jusqu’à présent. Malheureusement, l’année 2018 met un point final à cette période de quiétude. Des nids ont été observés sur plusieurs zones en Wallonie (Rochefort, Resteigne, Arlon, Virton, Dalhem et Plombières) .

Cycle biologique

La processionnaire du chêne se développe à raison d’une génération par an. Le papillon pond ses œufs entre mi-juillet et août. De septembre à février ou mars, l’insecte hiverne sous forme d’œufs localisés dans la partie supérieure du houppiersur les fines branches des arbres bien dégagés. Les pontes sont orientées sud. Le nombre d’œufs par ponte peut varier de 30 à 300 œufs. Les plaques de ponte mesurent quelques centimètres de long.

Les œufs éclosent aux alentours d’avril. Les chenilles apparaissent avant le débourrement des chênes. Elles peuvent rester en quiescence sans s’alimenter jusqu’à l’apparition des feuilles. Elles doivent ensuite s’alimenter en continu. L’ensemble des larves émergent de manière synchronisée et les chenilles vivent en colonies. Une colonie est généralement issue d’une même ponte. Les chenilles ont une activité essentiellement nocturne. Six stades larvaires vont se succéder durant 2 à 3 mois. A partir du troisième stade, elles sont capables de libérer des centaines de milliers de poils très urticants (0,2-0,3 mm) contenus dans de petites poches dorsales sur l’abdomen. Les chenilles se déplacent en processions entre les nids et les branches où elles se nourrissent. Un fil de soie court le long du chemin de procession. L’activité de nutrition est crépusculaire ou nocturne. Au repos, les chenilles séjournent dans des nids de soie localisés sur le tronc ou sous les branches charpentières. Elles s’alimentent des feuilles du chêne, ou des chênes voisins, jusque fin juillet. Les chenilles tissent un nid plus résistant à la fin du cinquième stade. Le nid est composé de fils de soie ainsi que de déjections et d’exuvies. Dans les cas de pullulations importantes, les nids peuvent dépasser le mètre de longueur. La nymphose se produit en juillet dans ces nids. Les papillons sont observables 30 à 40 jours après le début de la nymphose (juillet-août). Ces papillons nocturnes ont une durée de vie très courte de l’ordre d’un ou deux jours durant lesquelles les pontes vont se produire.

Identification

La chenille possède un corps caractéristique. La tête est brune ou noire. Le corps possède des flancs blancs avec de longs poils argentés. Chaque segment du corps possède sur sa face dorsale une plaque brunâtre. La chenille peut atteindre une taille de 5 cm en fin de développement.

2. Symptômes et conséquences

Le symptôme le plus visible reste la présence de nids soyeux sur l’écorce. Ils peuvent être situés depuis la base du tronc jusque dans le houppier. Leur couleur peut varier du blanc en début de saison à une couleur jaunâtre voir brune après le départ des insectes. Les nids sont le plus souvent localisés sous des branches charpentières ou d’un diamètre relativement important. Les chenilles se déplacent en procession entre leur nid et le houppier. Les chenilles se nourrissent entre avril et juillet. Elles engendrent des défoliations parfois importantes. La pousse de la saint Jean peut également être impactée vu la longue période de nutrition des chenilles. Toutefois, dans les premières années d’apparition de l’insecte, les défoliations du houppier peuvent passer inaperçues. Les chenilles peuvent également consommer les inflorescences en cas de débourrement tardif ou de feuillage insuffisamment développé. Les gradations de processionnaires s’étalent sur une période de 3 à 5 ans. La progression des populations sur les premières années est constante. A la fin du cycle, les populations s’effondrent rapidement suite à l’action de prédateurs naturels. Les populations redescendent ensuite à un niveau endémique. Les dommages deviennent souvent très faibles à ce stade et les chenilles sont rarement observées jusqu’à la gradation suivante. L’action des chenilles processionnaires ne diffère pas de celle des autres défoliateurs. Elle conduit à la réduction du feuillage et donc à une diminution de la capacité photosynthétique de l’arbre touché. En phase de pullulation, la défoliation peut être totale. L’impact sur les arbres peut être variable. Les défoliations, même si elles sont totales, n’engendrent pas la mort des arbres. En association avec l’oïdium, l’impact de la processionnaire est encore accru. Les individus situés sur de bonnes stations et rencontrant des conditions climatiques favorables ne subiront pas grands dommages. Le principal effet sera une réduction de la croissance durant l’année concernée. Les conséquences pour les arbres affaiblis peuvent être beaucoup plus importantes. Dans tous les cas, la répétition des défoliations constitue un facteur prédisposant l’arbre concerné à des attaques de ravageurs ou de pathogènes secondaires. L’enchaînement de ces différents événements peut conduire au dépérissement de l’arbre attaqué voir du peuplement si la chenille se répand. Le principal risque reste lié à la santé animale et humaine.

3. Les risques pour la santé animale et humaine

En cas de problème grave, nous vous recommandons de faire appel aux services d’urgences (112) ou au centre antipoison (070/245.245). Ce dernier nous fournit les informations suivantes quant aux risques pour la santé humaine. Les poils urticants ne sont pas les grands poils visibles sur la chenille mais bien ceux, microscopiques, que les chenilles âgées (3ème stade ou plus) expulsent de poches abdominales lorsqu’elles sont menacées. Les poils de la chenille processionnaire provoquent une réaction urticante ou de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons. Une intervention médicale est souvent nécessaire.

Les conséquences

• Contact avec la peau : apparition dans les huit heures d’une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons. La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d’autres parties du corps. Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l’intermédiaire des vêtements.

• Contact avec les yeux : développement après 1 à 4 heures d’une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants). Quand un poil urticant s’enfonce profondément dans les tissus oculaires, apparaissent des réactions inflammatoires sévères avec, dans de rares cas, évolution vers la cécité.

• Contact par inhalation : les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires dues à un bronchospasme (rétrécissement des bronches comme dans l’asthme).

• Contact par ingestion : il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s’accompagne de symptômes tels que de l’hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.

Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire présente des réactions qui s’aggravent à chaque nouveau contact. Dans les cas sévères, il peut y avoir un choc anaphylactique mettant la vie en danger (urticaire, transpiration, œdème dans la bouche et la gorge, difficultés respiratoires, hypotension et perte de connaissance). Les animaux de compagnie et le bétail sont également vulnérables par contact, voire ingestion.

Prévention

Les personnes précédemment atteintes par la chenille processionnaire doivent éviter tout nouveau contact, des réactions de plus en plus sévères sont à craindre. Ceci est particulièrement important pour les personnes qui, de par leur profession, fréquentent régulièrement des lieux infestés. L’éviction peut se faire par le port de vêtements de protection : gants et bottes de caoutchouc, combinaison de protection étanche, masque et lunettes anti-poussières. Les poils urticants sont facilement dispersés par le vent. Dans les régions où sévissent les chenilles, certaines précautions sont recommandées :

• Ne pas sécher le linge dehors de mai à septembre.

• Laver soigneusement les légumes du jardin.

• Arroser la pelouse pendant quelques jours avant de la tondre pour que les poils urticants soient entraînés dans le sol.

• Ne pas laisser jouer les enfants à proximité d’un arbre atteint. A distance, les munir de vêtements à longues manches, de pantalons, d’un couvre-chef et éventuellement de lunettes.


Contacts :

Service public de Wallonie (SPW)
Direction générale de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement » (DGARNE)
Département de l’Etude du milieu naturel et agricole (DEMNA)
Direction du Milieu Forestier (DMF)
23, avenue Maréchal Juin
5030 Gembloux
Tél. : +32 (0)81 626 420 Fax : +32 (0)81 335 811
owsf.dgarne@spw.wallonie.be
http://environnement.wallonie.be/sante-foret/