Voici ce qu’on en disait aux environs de 1940 …

A 21 kilomètres de Dinant et à 11 kilomètres de Beauraing. – Altitude: 138 mètres. Sol argileux et schisteux. Superficie: 479 hectares. Arrosé par la Lesse.

En dehors d’une briqueterie, tuilerie mécanique occupant 110 ouvriers, d’une briqueterie à la main (20 ouvriers) et d’une briqueterie mécanique (6 ouvriers), on notait que Wanlin était complètement agricole. On y trouvait quantité de pâtures le long de la Lesse et sur les coteaux avoisinants. La culture portait surtout sur l’épeautre, le seigle, l’avoine, les betteraves fourragères, la pomme de terre. La commune comprenait 370 hectares de terrains cultivés et 109 hectares de bois. La propriété rurale se répartissait comme suit: 86 exploitations de moins d’un hectare; 49 de un à cinq; 9 de cinq à dix; 1 de dix à vingt; le moulin (25 hectares) et la ferme Cumont (70 hectares). Ecole communale pour garçons; école libre pour filles et école gardienne libre, celles-ci étant tenues par des religieuses. Eglise moderne, de style roman (1896). Patronne de la paroisse: Ste Aldegonde. Kermesse: le dimanche après le 30 janvier (petite) et le dernier dimanche de septembre (grande).

En dehors d’une briqueterie, tuilerie mécanique occupant 110 ouvriers, d’une briqueterie à la main (20 ouvriers) et d’une briqueterie mécanique (6 ouvriers), on notait que Wanlin était complètement agricole. On y trouvait quantité de pâtures le long de la Lesse et sur les coteaux avoisinants. La culture portait surtout sur l’épeautre, le seigle, l’avoine, les betteraves fourragères, la pomme de terre. La commune comprenait 370 hectares de terrains cultivés et 109 hectares de bois. La propriété rurale se répartissait comme suit: 86 exploitations de moins d’un hectare; 49 de un à cinq; 9 de cinq à dix; 1 de dix à vingt; le moulin (25 hectares) et la ferme Cumont (70 hectares). Ecole communale pour garçons; école libre pour filles et école gardienne libre, celles-ci étant tenues par des religieuses. Eglise moderne, de style roman (1896). Patronne de la paroisse: Ste Aldegonde. Kermesse: le dimanche après le 30 janvier (petite) et le dernier dimanche de septembre (grande).

Wanlin (même prononciation en wallon). Wanliers, 1304; Wanlien, 1380; Wallin, 1514; parfois Fanling. La cure était à la collation du seigneur de l’endroit et du chapitre Saint-Hadelin à Visé.

Simon de Neuville reçoit du Comte de Luxembourg en fief de warde tout ce que celui-ci possédait à Wanliers (1304); il s’engage à faire la garde du château de Poilvache, chaque année, pendant quatre mois consécutifs. Wanlin, comme fief dépendant de la prévôté de Poilvache, fut cédé avec le restant de la prévôté, en 1344, par Jean l’Aveugle, à Marie d’Artois, Comtesse de Namur. Vers 1380, on trouve comme titulaire de la terre de Wanlin, Francholet dou Preit; en 1514, Jacques Carpentier le jeune. En 1566, Jean de Haultepenne, neveu de Carpentier, vend la seigneurie à Everard de Mérode pour 1.000 florins. Celui-ci figure dans la liste des proscrits dressée par le Duc d’Albe à la suite des troubles et du soulèvement de la noblesse belge contre le régime espagnol; il voit sa seigneurie de Wanlin confisquée le 28 avril 1568. Il rentrera en possession de son domaine lors de la Pacification de Gand en 1576. Son fils Robert, seigneur de La Vaulx, Eproive, Porcheresse … étant mort sans postérité, la seigneurie passe aux mains de son beau-frère Conrad de Zorten, seigneur de Melle. En 1596, celui-ci vend la seigneurie à Bernard Funck, châtelain de Mirwart. En 1689, on trouve à la tête de la seigneurie Marie-Françoise de Gérin, novice aux Sœurs grises de Dinant. Elle teste en faveur de ses sœurs et de sa mère, Marie-Jeanne, qui épousa François-Joseph de Halloy, devenant unique titulaire de Wanlin. En 1755, Marie-Jeanne de Halloy céda la seigneurie par testament à Catherine-Elisabeth de Lobet qui en 1786 fut remplacée par sa sœur Anne-Marie. La seigneurie de Wanlin dépendait de la prévôté de Poilvache.

1914. Wanlin fut d’abord visité par des éclaireurs français; le 20 août, des cavaliers wurtembourgeois occupèrent le village. Ils prirent des otages qui furent relâchés après une nuit de détention. Déportation: le 7 décembre 1916 – 21 déportés.