Jean-Luc Pierret expose à la maison communale

« 45 ANS… À TOUS VENTS », RÉTROSPECTIVE

Du 15 septembre 2023 au 29 février 2024

Artiste peintre né à Gendron-Celles, retraité d’une belle carrière d’instituteur, Jean-Luc Pierret, également poète, chanteur et compositeur à ses heures, nous fait l’honneur d’habiller les murs de la maison communale de ses œuvres.

Jean-Luc Pierret s’inscrit dans la pure tradition des peintres paysagistes entre impressionnisme et expressionnisme. Les peintres wallons qui l’ont toujours influencé ont pour noms : Albert Raty, Richard Heintz, Camille Barthélemy, Charles Delaite (Ardenne) mais aussi Albert Dandoy, Eugène Collignon, Marcel Lucas, George Lambillotte ou René Demarcin (Meuse). René Demarcin de Hulsonniaux a d’ailleurs été son Maître et ami durant vingt ans !

Jean-Luc Pierret plante son chevalet ça et là au rythme des saisons, là où la lumière affolante et les rencontres inattendues le mènent. Il aime rencontrer les lieux mais aussi les gens qui les habitent. C’est une des raisons pour laquelle il peint toujours sur le motif, en pleine nature, s’imprégnant de tous les éléments, toutes les atmosphères.

Parce qu’il va à l’essentiel : la lumière et les formes simples, il a donné à sa peinture une expression vibrante. Ainsi s’efforce-t-il de saisir très vite cet instant privilégié qui exalte brusquement un paysage lorsque le soleil distille une lumière toute particulière. Son travail est à l’image même de cette nature qu’il saisit ainsi : nerveuse, instinctive, riche de matière. Et c’est tout naturellement qu’il ose la couleur avec ses contrastes et ses heurts, et cela lui réussit bien.

« Confier son regard à une peinture de Jean-Luc Pierret, c’est avoir rendez-vous avec une façon très personnelle d’appréhender le monde et le paysage en particulier. A larges et belles touches, le sujet impose l’évidence de sa présence. Les couleurs, d’une palette souvent sombre et tourmentée, semblent en effet apposées sur la toile avec une gourmandise impatiente, dans l’urgence de nous transmettre la singularité du sujet, de nous proposer une lecture différente de ce que nous percevons. Les grandes vagues colorées, leur épaisseur et leur fougue, suggèrent avec puissance et conviction l’âme du paysage mais n’imposent jamais. Suggérer et ne pas dire : la marque des créateurs véritables, ceux dont, reconnaissant la signature picturale, on adoube l’œuvre au premier coup d’œil.

Par leur force suggestive, les toiles de Jean-Luc Pierret procurent ce bonheur-là : on se sent bien dans ces tableaux parce que, sans maquillage et sans fanfare, ils sont en harmonie avec les vibrations du monde. »

Jean-Luc Pierret, l’aube du regard, Michel Monnereau.

L’exposition est ouverte au public :